Suite En Espéranto  


L' I LE AUX ROSES

Dans les années 1960, un nouvel état, nommé
l' Ile aux Roses, a été créé sur la mer Adriatique, proche de la ville italienne de RIMINI.

Gxia flago

L'affaire a débuté en 1964, quand un ingénieur italien, nommé Giorgio Rosa, reçut la permission de tester une nouvelle technique pour la construction d'une grande plateforme de 400 m² sur la mer Adriatique, à quelques kilomètres de la côte italienne. Cette île artificielle était soutenue par des colonnes fortifiées s'appuyant sur le fond de la mer.
Le 24 juin 1968, l'île artificielle déclara son statut d'état indépendant. L'évolution de la plateforme et ses utilisations scientifiques sont restées mal connues, mais il semble qu'il y avait un restaurant, une boîte de nuit, un marchand de souvenirs et un bureau de poste, ainsi que, peut-être, une station de radio enfreignant les lois italiennes. Il semble aussi qu'un petit groupe d'individus avait racheté l'île à Giorgio Rosa.

Remarquer
la surimpression
"Itala okupado

La souveraineté de l'île fut marquée par la frappe d'une monnaie, d'un timbre postal (voir photo), et la création d'un nouveau drapeau (le drapeau était de couleur orange, avec en son centre un bouclier blanc orné de trois roses). Le nom officiel du nouveau pays était « Insulo de la Rozoj », et était en Espéranto pour montrer le caractère international de l'île. Le nom avait aussi été choisi par rapport à Giorgio Rosa, car Rosa signifie Rose en italien.

Le gouvernement italien, cependant, n'a pas pas apprécié la constitution illégale de ce nouveau pays dans ses eaux territoriales. Des représentants officiels du gouvernement italien sont venus sur la plateforme et ont pris le pouvoir. Peu de temps après, et contrairement à la volonté des propriétaires, la plateforme fut détruite.

   
     
Extrait de "http://eo.wikipedia.org/wiki/Insulo_de_la_Rozoj"
De nombreux liens permettent d'obtenir des explications supplémentaires.
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MORESNET 1816-1919


Dans les années 1910, il fut proposé de créer
un petit état espérantiste du nom de "Amikejo".

Au Congrès de Vienne de 1815 qui suivit la chute de l'empire napoléonien, la carte de l'Europe fut retracée de façon significative afin de rendre compte du nouvel équilibre politique.

L'une des frontières ainsi définies séparait le nouveau Royaume-Uni des Pays-Bas et la Prusse. Les deux parties trouvèrent un accord sur la quasi-totalité du tracé qui suivait il est vrai des délimitations plus anciennes mais achopèrent autour de Moresnet.

 

. Entre les villages de Moresnet (à l'ouest) et de Neu-Moresnet (à l'est) se trouvait la mine de zinc de Vieille Montagne (Altenberg en allemand) et aucun des deux pays ne désirait en laisser le contrôle à l'autre.

COMPROMIS
En 1816, un compromis fut trouvé: le village de Moresnet fut assigné aux Pays-Bas, celui de Neu-Moresnet à la Prusse, tandis que la mine et le village de La Calamine (ou Kelmis en allemand) qui l'entourait devinrent un territoire neutre où les deux états établirent une administration conjointe. Au début, le territoire était gouverné par deux commissaires royaux nommés par chacun des deux pays co-administrateurs, mais au fil du temps un maire et un conseil de dix membres furent créés, le maire qui exercait également les fonctions de chef de l'état étant nommé par les deux commissaires, et le territoire neutre atteint un certain niveau d'auto-administration.

Ce territoire de 344ha avait une forme quasi-triangulaire. Au sud, la base était formée par la route reliant Aix-la-Chapelle à Liège. Au nord de cette route se trouvait la mine de zinc. Les frontières ouest et est partaient en ligne droite vers le nord en se rapprochant petit à petit pour se rejoindre au Vaalserberg.

 

Lorsque la Belgique fit sécession des Pays-Bas en 1830, le village de Moresnet devint belge et la Belgique prit le relais de la co-administration, sans que les Pays-Bas ne la leur cèdent jamais formellement.
La vie dans Moresnet neutre était dominée par la mine de zinc, qui était l'employeur principal et attirait de nombreux ouvriers depuis chacun des pays voisins, sans que la population totale n'excéde jamais 3 000 personnes. En tant que territoire neutre, Moresnet bénéficiait d'une fiscalité avantageuse, d'une absence de droits de douane et de prix généralement bas. La plupart des services étaient gérés par la Belgique et la Prusse (de façon similaire à Andorre). La population "neutre" native avait également la possibilité de choisir sa juridiction d'appartenance et le pays dans lequel elle souhaitait effectuer son service militaire. D'un autre côté, les habitants de Moresnet étaient considérés comme n'appartenant à aucun état et n'avaient droit à aucune armée propre.

Le blason de la Mine. Aucun vestige. Marteau, fer, et les trois étoiles figurent dans le blason de la commune de Kelmis. ( ci-dessous )

DECLIN    

Lorsque la mine de zinc fut épuisée en 1885, l'existence même de Moresnet neutre fut remise en question. Plusieurs propositions furent avancées pour établir une entité plus indépendante, comme la création d'un casino ou d'un service postal émettant ses propres timbres, (durant deux semaines, Moresnet eut ses propres timbres, selon l'initiative de Dr Wilhelm Molly ) interdits ensuite par les deux commissaires. L'initiative la plus remarquable fut avancée par le docteur Wilhelm Molly qui proposait de faire de Moresnet le premier état utilisant officiellement l'espéranto, sous le nom de Amikejo.

2 moneroj de du frankoj en 1848. Same kiel la poshtmarkoj tiuj ne estis oficialaj eldonoj.

En 1908, Willy Huppermans a composé pour la proclamation de l'état libre espérantiste l'hymne, une marche en espéranto.

Cependant, ni la Belgique ni la Prusse n'avaient abandonné leur revendication sur le territoire et vers 1900, la Prusse à la suite du refus de la Belgique d'ouvrir des négociations sur son statut s'orienta vers une politique plus agressive, incluant plusieurs actions de sabotage et d'obstruction administrative. En 1914, pendant le début de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne envahit la Belgique et annexa Moresnet en 1915.}

A la fin de la guerre, le Traité de Versailles établit en 1919 la souveraineté belge sur Moresnet neutre (ainsi que sur le village allemand voisin de Neu-Moresnet). Il fut annexé par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale mais fut restitué à la Belgique en 1944. Aujourd'hui, le territoire fait partie de la municipalité de La Calamine dans les Cantons de l'Est.

Suite
Extrait de "http://eo.wikipedia.org/wiki/Moresnet"
De nombreux liens permettent d'obtenir des explications supplémentaires.
Les images viennent de :
http://home.hccnet.nl/c.damen/esperanto/index_es.htm

 

 

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